Membres d'honneur

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Allemagne
  • Ernst SCHMADEL – Inspecteur de l’Enseignement secondaire.
  • Jürgen KUMMETAT – Président pour l’Allemagne de l’EBB (Europäischer Bund für Bildung und Wissenschaft).
Belgique
  • Alfred BRUNEEL – Professeur, Historien.
Canada
  • Peter LEUPRECHT – Juriste, Spécialiste des Droits de l’Homme, ancien secrétaire général adjoint du Conseil de l’Europe.
France
  • Dr. Claire AMBROSELLI – Médecin INSERM, spécialiste d’éthique médicale.
  • Francine BEST – Présidente du Comité français pour la décennie des Nations-Unies en faveur de l’éducation aux Droits de l’Homme.
  • Marie-George BUFFET – Ancienne Ministre Jeunesse et Sports.
  • Robert EILLER – Directeur adjoint IUFM d’Alsace, retraité.
  • Pierre GIERSCH – Ancien maire de SELESTAT.
  • Alfred GROSSER – Professeur, Historien.
  • Daniel HOEFFEL – Sénateur, Ancien Ministre.
  • Monique JEANMICHEL – ancienne IPR de mathématique et Secrétaire Générale honoraire de l’Association Européenne des Enseignants (section française).
  • Jean-Bernard MARIE – Juriste chercheur au CNRS, ancien Secrétaire Général de l’Institut International des Droits de l’Homme, professeur au CIEDHU (Centre International d’Enseignement des Droits de l’Homme dans les Universités). .
  • Catherine TRAUTMANN – Ancien Ministre Culture et Communication.
Pologne
  • Bronislaw GEREMEK – Professeur, Homme politique


    Disparition brutale d’un membre d’honneur du CIDH
    Borislaw GEREMEK


    M. Bronislaw GEREMEK avait accepté avec plaisir de devenir Membre d’Honneur de notre association peu après sa fondation.

    Il recevait nos courriers et s’y intéressait réellement.

    Le droit de vieillir

    Bronislaw Geremek a disparu brutalement. Il est mort dans un accident en Pologne, le 13 juillet 2008, alors qu’il regagnait Bruxelles par la route.

    Sa première passion c’était l’histoire et la recherche sur les exclus et la marginalité au Moyen Âge. Mais sa deuxième passion, qui a empiété sur la première dans les années 1980, c’était la politique. Très impliqué dans le mouvement Solidarnosc, il devint conseiller de Lech Walesa, puis, en 1989, député au Parlement polonais et ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2000 et, en parallèle, président de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, en 1998. L’Europe était, depuis toujours, au cœur de sa réflexion d’intellectuel engagé.

    « Il est très important de “penser l’Europe” sans se préoccuper des frontières géographiques. En cherchant au contraire à définir l’Europe comme un continent ouvert, dont le trait principal est le respect de la liberté. Le respect de l’individu – les droits de l’homme – et aussi le respect de l’économie de marché. Et le tout fait un ensemble ouvert, c’est-à-dire qu’un peuple, un pays, une société peuvent aspirer à adhérer à l’Europe à condition justement d’accepter cette définition européenne et de la réaliser. Je pense en particulier à la Russie. Pourquoi séparer la Russie de l’Europe ? En fait, je suis assez pessimiste, car je pense que des structures de longue durée sépareront longtemps la Russie de l’Europe. Mais, au XIX e siècle, l’ouverture vers l’Europe avait une importance capitale pour l’évolution interne de la Russie de l’époque. C’était une avancée vers l’Occident. Alors pourquoi ne pas introduire maintenant le critère défini plus haut ? Il y a en Russie ceux qui voudront s’ouvrir vers l’Europe des libertés – sociales, politiques, économiques – et ceux qui ne le voudront pas. Mais que ce choix reste ouvert ! »

    Pour tous renseignements adressez-nous un courriel à: cidh@wanadoo.fr
    Ou bien téléphonez-nous au 03 88 92 94 72.


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