CIDH - Centre International d'Initiation aux Droits de l'Homme

• Le droit des femmes en Afghanistan et dans le monde
  par
  G�rard Cardonne

  Ecrivain -voyageur, G�rard Cardonne s�int�resse de tr�s pr�s aux th�mes de la soci�t�, en particulier aux droits des femmes dans le monde (Bosnie, Alg�rie, Afghanistan, Tunisie). Il est aussi un homme engag� dans le combat pour la conqu�te de ces droits, aux c�t�s des bosniaques pendant la guerre et surtout en Afghanistan o� il a fait construire deux �coles dans la province de B�miy�n, r�gion o� les talibans ont d�truit les bouddhas mill�naires.

  Ecrivain engag� , G�rard Cardonne a cr��, en souvenir d�une promesse faite au commandant Massoud, une �cole mixte pour 600 enfants en Afghanistan, ainsi qu�une salle d�art � la National Gallery de Kaboul gr�ce aux dons des artistes. Il a en effet s�journ� dans le Panshir aupr�s du Commandant Massoud, qui, peu de temps avant son assassinat, a pr�fac� “La Nuit Afghane” (Premi�re �dition, septembre 2001. Edition revue et compl�t�e: 2e trimestre 2009).
  Homme de lettre n� � Colmar, il a �crit aussi de nombreux romans ayant sa r�gion natale pour cadre.

  Derni�re publication de G�rard Cardonne: “Les Amants de Sarajevo”, 2009

  —————————-

  Mardi 12 janvier 2010 � 20 heures

• *La CIMADE : 70 ans de solidarit�*

Pr�sentation de cette ONG pas comme les autres, et qui aujourd�hui encore, se bat afin de sauvegarder les droits de ceux qui sont sans rien : migrants en zone de r�tention ou travailleurs sans papiers, en particulier. Quelles solidarit�s dans la France de 2010 ? Les responsables r�gionaux de la CIMADE, cr��e en septembre 1939, pour faciliter l�installation des populations alsacienne et lorraine �vacu�es � cause de l�entr�e en guerre, nous ont aid� � r�fl�chir � cette question.



———

Jeudi 15 octobre 2009 � 20h
CAFE GEOGRAPHIQUE

• *�SELESTAT, CENTRE DE L�ALSACE DE DEMAIN?�*
  Raymond WOESSNER, ma�tre de conf�rences en g�ographie � l�Universit� de Strasbourg.
  Quels sont les points forts et les faiblesses de notre Alsace moyenne en mutation ? Quelles zones d�influence pour S�lestat en cas de fusion des deux d�partements rh�nans ? Toutes ces questions, forc�ment pol�miques, et tant d�autres (paysages, moyens de transport, villes concurrentes�) ont �t� abord�es par le dynamique g�ographe strasbourgeois, toujours passionnant lorsqu�il parle de sa ch�re Alsace !
  
  
  
  ————-
  

  Samedi 10 octobre 2009, 9h-17h
  SEMINAIRE EUROPEEN
  
  

• *�RAVENSBR�CK 1939-1945 : FEMMES ET ENFANTS DANS LE SYSTEME CONCENTRATIONNAIRE NAZI. 2009: QUELLE PEDAGOGIE DE LA MEMOIRE?”*
  
  
  Grand t�moin : Madame Marie-Jos� CHOMBART de LAUWE, ancienne d�port�e, Pr�sidente de la Fondation pour la M�moire de la D�portation.
  
  
  

  A Ravensbrück, monument de Will Lammert devant le mur des Nations.
  
  

  Lors de cette journ�e, sont intervenus en particulier :
  
  Dr Insa ESCHEBACH, Directrice du M�morial de Ravensbr�ck: ” Historique du camp et du M�morial de Ravensbr�ck. Quel futur pour le M�morial?”
  
  Matthias HEYL, Responsable p�dagogique du M�morial de Ravensbr�ck: “La p�dagogie de la M�moire � Ravensbr�ck.”
  

  Marie-Jo CHOMBART de LAUWE, R�sistante d�port�e � Ravensbr�ck, Pr�sidente de la Fondation pour la M�moire de la D�portation: ” Engagement dans la R�sistance. D�portation et vie au camp. Les exp�rimentations m�dicales. La r�sistance dans le camp. Lib�ration et retour.”

  G�rard HAZEMANN Maire honoraire du Hohwald :
  “HA�DI HAUTVAL, une femme m�decin au camp de RAVENSBR�CK”, apr�s une introduction et un hommage rendu par G�nia OBOEUF (de Nevers). Madame Oboeuf a �t� soign�e au block 10 d’Auschwitz par le Docteur Ad�la�de Hautval.
  
  Cette journ�e nous a permis de rencontrer �galement Jeanne WELZER, d�port�e � Ravensbr�ck de juillet 1944 jusqu’au 30 avril 1945.
  
  
  Le projet transfrontalier europ�en qui est � l’origine de la tenue d’un s�minaire europ�en organis� tous les deux ans s’appelle “Chemin de la M�moire et des Droits de l’Homme”.

  Pour un aper�u du “Chemin de la M�moire et des Droits de l’Homme” consultez notre site sp�cifique
  
  
  
  
  
  Tous renseignements au 03 88 92 94 72, du mardi au vendredi de 9h30 � 12h et de 13h30 � 17h30.
  
  

  
  —————
  
  Jeudi 24 Septembre 2009, 18h30
  
  
• *�LA SECONDE HISTOIRE DU NAZISME dans L�ALLEMAGNE APRES 1945�* par Alfred WAHL, professeur �m�rite d�histoire � l�Universit� de Metz.
  
  
  Le devenir des responsables administratifs et politiques de l��tat nazi dans la jeune R�publique F�d�rale Allemande, une remarquable continuit� des �lites.

  Que sont devenus les nazis dans l�Allemagne de l�apr�s-guerre ?

  Le cas Martin Heidegger est bien connu : professeur de philosophie en 1928, �lu recteur de l�universit� de Fribourg en 1933, trois mois apr�s l�av�nement de Hitler, il demeure membre du parti nazi jusqu�en 1945. Interdit d�enseigner par les vainqueurs jusqu�en 1951, il retrouve rapidement l�Universit� et peut reprendre ses cours jusqu�en 1958, ann�e de son d�part � la retraite.

  Entre d�nazification, besoin de justice et n�cessit� de reconstruire, les ann�es 1945-1949 on-t-elles vraiment repr�sent�es une rupture dans histoire de la nation allemande ? Ne peut � on pas distinguer, dans la R�publique F�d�rale naissante, une �vidente continuit� des �lites, du personnel politique et des fonctionnaires, au sein de l�appareil d�Etat ? Toutes les professions ont-elles �t� d�nazifi�es avec la m�me s�v�rit� ?

  Ces questions, et bien d�autres prennent aujourd�hui un relief particulier, au moment o� l�on s�appr�te � c�l�brer les vingt ans de la chute du Mur de Berlin. Elles ont �t� abord�es jeudi 24 septembre 2009 de 18h30 � 20 heures, dans le cadre des caf�s-histoire organis�s par le Centre International d�Initiation aux droits de l�Homme de S�lestat.

  Le grand t�moin �tait cette fois-ci Freddy WAHL, professeur �m�rite d�histoire contemporaine, historien strasbourgeois bien connu. Fin connaisseur de l�histoire politique de la nation allemande, il s�est pench� aussi, au long d�une riche carri�re universitaire, sur l�histoire socio-culturelle de l�Alsace ou, et c�est son autre passion, l�histoire du football.

  Grand d�bat ouvert � tous au CIDH 16 b, place du march� aux choux 67600 SELESTAT.
  Plus d�information : cidh.net ou t�l�phone : 03 88 92 94 72
  Contact presse : Karl WIETRICH 06 61 59 67 86

  
  ———-
  

  Mercredi 3 juin 2009 � 20h

  De Porto Alegre en 2001 � Bel�m en 2009

  La nouvelle devise de l�altermondialisme
  � Un autre monde est n�cessaire �

• *�TEMOIGNAGES et ECHANGES sur L�EVOLUTION du FSM et SON UTILITE AUJOURD�HUI�*

Avec 2 participantes au FSM de Bel�m de janvier 2009 :

-Vanessa Viera-Giraldo, secr�taire g�n�rale d�Etudiants et D�veloppement

-Cathy Kappler, ancienne pr�sidente du CCFD 67 et membre du C.A. National du CCFD TERRE SOLIDAIRE (Comit� Catholique contre la faim et pour le D�veloppement)

Avec le soutien des partenaires: CCFD, CIDH, RCCA

———-

Jeudi 16 avril 2009, � 18h30 au CIDH:

�PRISON ET DROITS HUMAINS�

———-

Mardi 14 avril 2009, � 20h15 au cin�ma S�lect � S�lestat:

�WELCOME�
Le CIDH et quelques partenaires associatifs locaux (Amnesty International, Emma�s, R�seau Education sans fronti�res�.) vous invitent � un �change sur les cons�quences p�nales d�une aide b�n�vole aux sans-papiers apr�s le film.

“CHICKEN MEXICAINE”

Drame/2007/96min

Roby a d�ja pass� la moiti� de son existence derri�re les barreaux. Comdamn� une quatri�me fois � 12 ans de r�clusion, il ne lui reste plus que deux issues possibles : le suicide ou l’�vasion. Premier film de fiction r�alis� par Armin Biehler, lequel a auparavant tourn� plusieurs documentaires.

———-

Jeudi 26 mars 2009, � 18h30 au CIDH:

�LA CULTURE DES ALEVIS�

Les Alevis repr�sentent environ 35 % de la population turque (20 millions) et se veulent modernes (dans l��galit� de l�homme et la femme par exemple) et mystiques, cherchant Dieu dans une forme de syncr�tisme religieux o� l�important c�est � l��tre humain avant tout �, selon leur devise.
A S�lestat, une centaine de familles sont adh�rentes � l�association. Ils font partie de la F�d�ration Union des Alevis en France (FUAF) cr��e en 1998 et qui compte environ 10 000 adh�rents et 32 associations.
L�Universit� populaire de S�lestat et le Centre d�initiation aux droits de l�homme invite � venir d�couvrir cette communaut� des Alevis et leurs pratiques sociales, culturelles et religieuses � travers une vid�o-projection pr�sent�e par Leila Gunes, responsable des Alevis � Strasbourg, et Sylvain Gezek, pr�sident des Alevis de S�lestat. Ce sera une occasion d��changer et d�aller au-del� des pr�jug�s, pour mieux vivre ensemble.

Mardi 10 mars 2009, � 20h30 au cin�ma S�lect, S�lestat:

• *�NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT�*
  
  Documentaire/2008/1h47min
  
  R�alis� par Jean-Paul Jaud, ce film d�nonce les m�faits de la mauvaise alimentation et des pesticides. Chaque ann�e en Europe, plusieurs dizaines de milliers d�enfants meurent de cancers dus � la pollution de l�environnement. Dans un petit village fran�ais au pied des C�vennes, le Maire d�cide d�instaurer une cantine servant de la nourriture non trait�e. Un combat commence contre une logique dangereuse, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.
  
  La projection du film sera suivie d�un d�bat organis� par le Centre international d�Initiation aux Droits de l�Homme (CIDH) avec un collectif de partenaires locaux (R�seau Citoyen Centre Alsace, Alsace Nature, M�decine Scolaire, des agriculteurs � Bio �,�)
  
  Cin�ma S�lect: 48, rue du Pr�sident Raymond Poincar�, S�lestat
  T�l: 03 88 92 86 16
  
  ———-
  

  Jeudi 5 f�vrier 2009, � 18h30:

• *“SOLIDARITE NORD-SUD�* par Bernard KLINGELSCHMIDT, responsable d�ONG de d�veloppement.
  Au coeur du Nicaragua Bernard Klingelschmidt et une d�l�gation Alsace-Lorraine du comit� catholique contre la faim et pour le d�veloppement sont partis au Nicaragua l’�t� dernier. Ils ont rencontr� des partenaires pour envisager des projets. La conf�rencece jeudi au CIDH fait le point sur la situation de ce pays.
  

  Au Nicaragua
  Le Nicaragua, petit pays d’Am�rique centrale, compte 5,6 millions d’habitants dont plus de la moiti� a moins de 18 ans. C’est le second pays le plus pauvre du continent am�ricain apr�s Ha�ti. 80 % de la population vivent avec moins de 2 � par jour, 62 % de la population n’ont pas d’�lectricit� et la moiti� n’a pas d’eau potable. Pays plein de contrastes entre la grande richesse des uns et la faim et la malnutrition des autres. Pourtant ce pays a de nombreux atouts : une population jeune et dynamique, un droit du travail – il existe mais n’est pas respect� en particulier dans les zones franches (maquilas) o� travaillent la majorit� des femmes et des jeunes, une nature g�n�reuse mais peu cl�mente (volcans, ouragans…), des organisations de d�veloppement dont cinq sont soutenues par la plus grande ONG fran�aise de d�veloppement, le CCFD Terre solidaire (comit� catholique contre la faim et pour le d�veloppement). C’est avec elle que Bernard Klingelschmidt et une d�l�gation d’Alsace-Lorraine sont partis l’�t� dernier pour rencontrer ces partenaires qu’elle soutient financi�rement comme 500 autres projets dans 70 pays du monde.
  Soutenir des projets propos�s par les acteurs locaux Ce sont toujours des projets propos�s par les acteurs locaux qui souhaitent se prendre en main, se former, se mettre en r�seau et promouvoir des solidarit�s de d�veloppement Nord/Sud. La conf�rence audiovisuelle a pr�sent� cette r�alit� de la vie au Nicaragua et a permis un �change � partir des projets de d�veloppement men�s en lien avec ces associations locales de formation, d’�ducation populaire, de protection de l’environnement, du droit du travail et des coop�ratives agricoles. L’occasion a �t� donn�e au public de se poser des questions concernant le d�veloppement en France, les choix de consommation, les investissements solidaires, la conscience des enjeux �conomiques et politiques pour la survie de ces pays pauvres. Entr�e gratuite. Plateau. Cette conf�rence entrait dans le cadre du partenariat d�marr� en septembre entre l’Universit� populaire de S�lestat et le CIDH.
  ———————————-
  
• *“Jacques Maritain, le philosophe amoureux”* Débat après projection du documentaire (52mn) de Jean-Yves FISCHBACH.
  (Mercredi 26 novembre 2008)
  
  
  
  ———-
  
• *“Les Droits de l’Enfant”* par Marie-Françoise IWANIUKOWICZ
  (Mercredi 19 novembre 2008)
  
  
  
  ———-
  
• *“Jeunes et seniors”* par Charlotte HERFRAY
  (Lundi 20 octobre 2008)
  Dans le cadre de “La Semaine Bleue”, pour la 1ère fois en partenariat avec l’Université Populaire, le CIDH a accueilli le lundi 20 octobre de 18h30 à 20h Charlotte HERFRAY, psychanalyste, écrivain, ancien chercheur et professeur à l’ULP de Strasbourg.
  
  
  “Quels sont les points de rapprochement entre jeunes et seniors?”
  
  C’est à cette question qu’a tenté de répondre la conférencière.
  
  
  

  Charlotte HERFRAY
  

  Accent mis sur les liens familiaux inaliénables
  
  ” L’AMOUR, C’EST CULTUREL”
  Charlotte Herfray a suscité beaucoup d’émotion auprès de la cinquantaine de personnes qui sont venues au CIDH, lundi soir, pour échanger avec elle sur les “points communs entre jeunes et seniors”.

  Elle s’est beaucoup appuyée sur son expérience de psychanalyste et d’ancien chercheur et professeur de l’Université populaire, pour affirmer les fondements de toute éducation et de toute communication : “Ce sont des liens qui commencent au berceau. L’amour ce n’est pas naturel, c’est culturel” dit-elle…

  Mais ce qui a suscité débat c’est sa comparaison des liens familiaux et sociaux avec une feuille de papier – qui a deux faces pour la même feuille : d’un côté l’amour, de l’autre la haine. Toute absence d’amour ou de l’être aimé peut provoquer la haine… Déjà chez un bébé qui n’arrêtera pas de crier… Mais aussi chez les personnes âgées qui ont une demande d’amour et quand elles ne voient plus personne, elles en veulent au monde entier y compris à elles-mêmes. La haine prend sa source dans l’éducation de certains enfants mais aussi dans l’ennui (1) chez certains vieux, dit elle. Charlotte Herfray, 82 ans, vit au quotidien les relations intergénérationnelles avec ses quatre enfants, ses huit petits-enfants et bientôt huit arrière-petits-enfants : des relations de coeur, mais aussi d’intelligence car il faut être capable d’être des “répondants” de ce qu’ils nous disent – en leur transmettant quelque chose de notre propre humanité.
  
  “FAIS CE QUI EST JUSTE ET NE CRAINS PERSONNE” Elle a aussi évoqué ce qui lui a permis de se construire auprès de sa grand-mère, illettrée qui lui a tout de même transmis une parole de Kant qu’elle garde toujours en mémoire: “Tue recht und scheue niemand. Fais ce qui est juste et ne crains personne”. Dans cette cité humaniste de Sélestat, elle a également évoqué quelques anecdotes de la vie d’Erasme, ami de Beatus Rhenanus qui s’est fait appelé Desideratus (enfant désiré) à la mort de ses parents pour expliquer qu’entre les générations on ne transmet que ce qu’on est et qu’on raconte souvent beaucoup de craques aux enfants, en créant ainsi des histoires de famille. Cette première conférence-débat organisée par le CIDH en lien avec l’Université populaire a ainsi permis un débat de fond passionnant sur les relations intergénérationnelles, en complément de toutes les activités de cette “Semaine Bleue”, grâce à la personnalité de Charlotte Herfray qui “a touché juste”, comme l’affirmait Karl Wietrich, secrétaire du CIDH, dans sa conclusion.
  B.K.
  (1) ” L’ennui a la même racine latine qu’odieux “
  
  Retour

  ---